Je te donne ce chant niché dedans ma tête,
Caché depuis longtemps et comme prisonnier
Dans mon inconscient, dans une des planètes
Qui gravitent pour moi, telles un monde oublié.
Le temps n'existe plus depuis que ton absence
Se prolonge sans cesse, et je n'ai plus d'espoir
De te revoir un jour, t'effleurer de mes sens,
Ta vie était trop courte et j'en pleure ce soir.
(Refrain)
Comme je te le dis souvent
Dans mes rêves, et dans le vent,
Mon petit papa chéri
Tu me manques, oh que oui !
Depuis que tu es parti, c'est moi qu'on nomme père,
Et c'est moi qui écoute, et c'est moi qui guéris,
Je n'ai plus beaucoup droit aux tristesses passagères,
Et c'est moi qui décide, coup de dé sur leur vie.
Souvent, je t'imagine, je guette tes réactions,
Ton visage de bonté est prêt à tout me taire,
De mes erreurs grossières, de mes imperfections,
De tous les partis pris de mon âme, misère ! (Au refrain)
Je porte tes chemises ou tes complet vestons,
Ton visage et le mien s'ornent des mêmes rides,
Mes mains ressemblent aux tiennes avec de beaux doigts longs,
Mon cœur, comme le tien, a les nerfs qui le guident.
Tu es présent chez moi comme une source vive,
Tu nous invites à voir, en cadeau merveilleux,
Les lumières qui s'allument au flanc de la colline
De ta presqu'île de Sète, de quoi combler nos yeux. (Au refrain)
Mon petit papa chéri, je t'ai déçu parfois,
La vie est une école j'ai dû faire mes classes,
J'ai fait saigner ton cœur, mais c'était autrefois,
Aujourd'hui me voici et comme le temps passe...
Mon petit papa chéri, tu peux compter sur moi
Pour protéger Maman et pour chérir Cécile,
Pour faire qu'Olivier soit un morceau de toi,
Eclairant de ses yeux la pâleur de la ville. (Au refrain)
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