Mille
Neuf Cent Vingt
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Paroles SERGE
VOLLE |
C'était l'été mille neuf cent vingt Le village était endormi Et l'ombre noire des sapins Comme un drap couvrait la prairie. Des chevaux sous le clair de lune Dans le vallon paissaient sans bruir Et leurs deux silhouettes brunes Se frôlaient. Il était minuit. Et dans les chemins creux Derrière la colline Les chouettes et les freux Chuchotaient des comptines. C'était l'été du beau mois d'août L'eau murmurait dans le lavoir Il faisait si bon ô si doux Et l'on bavardait jusqu'au soir. Dans les jardins les gros choux verts Buvaient l'eau bleue des béalières Qui dévalait folle à travers Les grands prés pleins de primevères. |
Et au ciel l'alouette |