Chanson Pour Mon Grand Frère

Paroles et musique JEAN-MARIE LOUBRY
Arrangements et guitares LOÏC ROBINOT


Les carabins à tes trousses
Et la bouteille d'Evian,
Avec dans le cœur la frousse
Du comportement déviant :
Révision de prétentaine,
Tu ne dois pas t'inquiéter,
La camarde est si lointaine
Tes jours ne sont pas comptés !

Tu feras juste une pause
Et tu en profiteras.
Pour tomber, je le suppose,
Un ventre devenu trop gras !
Je t'attends à la fontaine,
Avec ma carafe d'eau,
Car le pastis sous huitaine,
Sûr, redeviendra ton lot !

Cher Claudius, oh mon grand frère,
Il te reste tant de temps,
Et aussi tant de choses à faire
Dans ton éternel printemps !

Je sais que parfois tu souffres,
Mais ce ne sera pas long ;
Lorsque nos amis s'engouffrent
Dans ton trois chambres salon !
Très pudique, tu te retires
En toi-même par moments,
Plus avare de sourires,
Non, ce n'est pas toi vraiment !

Raconte-nous Georges encore
Et tu pourras constater,
L'émotion qui le dévore
Ton cœur immense, indompté !
Comme il a envie de battre
Pour tant d'années à venir,
Dans le grand café-théâtre
Que rien ne saura ternir !

C'est la rançon de la gloire
Et de la cinquantaine.
Oui, tu peux te prévaloir
D'une expérience certaine ;
A l'école de la vie
Tu avais tant progressé,
Que le destin, ce bandit,
A dû vouloir te coincer !

Je prépare ma guitare
Et nous montons dans l'auto,
Arrivons sans crier gare
Au bord de l'étang de Thau,
Fêter la fin des problèmes
Et ta santé retrouvée,
Réservons les chrysanthèmes
A ceux qu'on n'a pas sauvés !






Sommaire