L'Ardèche

Paroles et musique J-M LOUBRY

 

J'ai beaucoup voyagé, ma singulière amie,
J'ai qu'à fermer les yeux, je vois des paysages
Chéris, où se mêlent de somptueux tissages
De couleurs, arc-en-ciel de mémoire embellie ;
Les musiques me reviennent en leur rythme inouï,
Ponctué aux arpèges des instruments étranges,
Mon cerveau les entend, aucun bruit ne dérange
Cet orchestre magique aux trésors que j'envie.

Refrain

Mais, je me suis posé,
Voici quelques années,
Vieil oiseau sur la branche ;
Au pays merveilleux,
Qui résume le mieux
Mes sensations, je flanche.
Je suis comme chez moi,
Troubadour garde-toi
D'avouer ta dépendance ;
La route est ta maison,
T'as tort d'avoir raison,
Petite voix fais silence !

J'ai beaucoup voyagé, ma singulière amie,
J'ai qu'à fermer les yeux, les effluves reviennent,
Oui, ça sent le cumin et les odeurs anciennes,
Quand les chevaux vapeur nous faisaient moins de bruit ;
Maisons qui s'assoupissent dans les ruelles étroites
Au maquillage bleu des façades polies,
Bouquet de menthe fraîche qui diffuse la vie,
Parfum emprisonné s'évadant de la boîte.

J'ai beaucoup voyagé aux confins de ma vie,
J'ai qu'à fermer les yeux il me vient des poèmes
Des histoires en musique que je conte à moi-même
Avec l'espoir secret de partager aussi,
Un instant d'émotion, intense, irrationnelle,
Qui annonce, prophétique, le mariage exquis
D'la Méditerranée et de ce fier pays
D'Ardèche qui sourit aux amours éternelles !











































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