L'Envers des Feuilles
Paroles et musique J-M LOUBRY
 

Tiens, le vent a tourné car les feuilles se meuvent
De leur face cachée, leurs dessous argentés
Jouent avec le soleil, leur font une peau neuve,
Et ce doux paysage te paraît enchanté !
L'envers des feuilles,
Tiens, le vent vient de sud car les feuilles s'encombrent
De détails inconnus pleins de dualité,
D'un mystère profond que leur confèrent l'ombre
Et la lumière unies pour ta célébrité,
L'envers des feuilles...

L'envers des feuilles, C'est ce qu'ils ne voient pas, la seconde lecture
D'un texte soucieux de sa pudeur nacrée,
Ce que tu découvres dans la littérature,
C'est ce qui t'appartient et ton tendre secret !
L'envers des feuilles,
C'est ce que tu veux dire rien que pour tes amis,
Le code confidentiel de ta carte de chance,
Où n'auront pas accès les oreilles ennemies,
C'est le cri de ton cœur, ton moyen d'existence,
L'envers des feuilles...

L'envers des feuilles,
C'est la porte qui s'ouvre tout au fond du couloir,
La solution magique dans ton lit de détresse,
Le point faible de la force qui opprime ton vouloir,
C'est la libération qui t'imprime sa caresse !
L'envers des feuilles,
C'est l'énergie perdue que tu crois retrouvée,
Ce sont les cheveux blancs qui s'inventent une histoire,
C'est la loupe recul inspectant ta cuvée,
C'est la note oubliée dès le conservatoire,
L'envers des feuilles...

L'envers des feuilles,
C'est la dame Raison et puis sa dictature,
Les éclairs contenus qui strient le firmament ;
C'est le regret de soi et la désinvolture,
La tempête intérieure qui s'érige en roman !
L'envers des feuilles,
C'est mon étoile bleue qui n'ouvre que pour toi
La voie de mes chansons depuis mon éclairage,
Les lueurs souveraines montantes qui chatoient
Et le sens de ma vie par-delà tes orages,
L'envers des feuilles...


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